Une candidature à l'Expo universelle 2025 enclencherait une "dynamique"

Publié le 30/10/2014

La France n'a pas accueilli d'Exposition universelle depuis 1900. Deux députés veulent soutenir le projet "France 2025" pour "faire valoir nos atouts".

L'idée d'une candidature de la France pour l'Exposition universelle en 2025 réenclencherait une "dynamique" dans le pays, soutient un rapport parlementaire rendu public mercredi, qui dresse une liste de recommandations. "Rendez-vous en France 2025 !" est le message lancé par les députés Jean-Christophe Fromantin (UDI, Hauts-de-Seine), promoteur de cette idée depuis 2011 et président de la mission parlementaire, et Bruno Le Roux (PS, Seine-Saint-Denis), rapporteur, qui rappelle que la France n'a pas accueilli d'Exposition universelle depuis 1900. Pour y parvenir, il faudra avoir déposé la candidature du pays à partir de 2016. Le Bureau international des expositions (BIE) prendra sa décision en 2019 au plus tard.

Rappelant que les cinq expositions universelles accueillies au XIXe siècle et à l'aube du XXe ont été "d'extraordinaires leviers de développement pour nos cultures, nos industries et notre urbanisme", MM. Fromantin et Le Roux "plaident" pour cette candidature, surtout dans une période où "notre pays a besoin plus que jamais de faire valoir ses atouts". Pour que ce projet, qui a suscité un "enthousiasme" rare chez la centaine de personnes auditionnées, soit "gagnant", les députés font une série de recommandations. La mobilisation de tous les acteurs, président de la République en tête, est nécessaire pour la présentation de la candidature au BIE.

Vers un modèle économique "économe en dépense publique"

Cette dernière n'a de sens qu'assortie de la certitude que les futures infrastructures de transports en commun dans la région de la capitale seront construites à temps : le Grand Paris Express et les dessertes directes des aéroports de Roissy et Orly. Sur le projet même, le rapport propose de "renouveler la forme" classique de l'Expo sur un lieu unique et avec des pavillons nationaux bâtis pour l'occasion. L'idée serait une "exposition en trois cercles concentriques : Paris intra-muros, le Grand Paris et les grandes métropoles", qui utiliserait "le patrimoine existant, mettant à la disposition des pays invités les abords d'un site ou monument célèbre, les gares du Grand Paris et du Grand Paris express".

De même, le modèle économique doit être repensé pour être "économe en dépense publique". Le financement pourrait être un "emprunt obligataire garanti par l'État" doublé d'un "financement participatif ouvert au niveau mondial" et d'un développement du mécénat d'entreprise. Si la candidature est retenue, le recensement des capacités d'hébergement sera une donnée importante, de même que la nomination d'une entité responsable de toutes les opérations de sécurité. Enfin, il faudra lancer une "grande campagne de sensibilisation des Français à la qualité de l'accueil, encourager le volontariat et la pratique des langues étrangères".

Source : Le Point.fr