Coca-Cola. Le leader du soda fait sa révolution en se lançant dans le lait

Publié le 01/12/2014

Coca-Cola, le spécialiste du soda se lance sur un marché convoité avec un lait hautement protéiné. Sans bulles et au prix fort.

C'est un nouveau marché à traire pour la firme d'Atlanta. Coca-Cola se lance dans le lait. Son nouveau produit vedette Fairlife (littéralement traduit par « une vie juste » ou plus poétiquement par « une belle vie ») arrive sur le marché américain.

Sans lactose amais protéiné

Il débarque dans les rayons, soutenu par une campagne de pub séduisante et acidulée. Froufroutante et sexiste aux yeux de certains internautes. Sans lactose pour toucher les consommateurs allergiques et avec 50 % de protéines et de calcium en plus. S'il a tout pour plaire, il bénéficie surtout des incroyables capacités du lait. C'est en effet l'un des rares aliments à pouvoir être décomposé et recomposé à volonté.

Or blanc

Sur cinquante États américains, 25 % au moins de la population adulte est aujourd'hui obèse. Au pays du Big Mac, la malbouffe est devenue un enjeu de santé publique. Plus question de manger trop salé ou trop sucré. Après le stevia pour remplacer le sucre dans les canettes, place au lait. L'Amérique change de regard sur son alimentation. L'or blanc de demain se trouve dans les vertes prairies américaines.

Coca boit du p'tit lait

Un partenariat a même été noué avec Select Milk Producers. On y retrouve une centaine de fermes laitières indépendantes (212 000 vaches au total) version XXL. Elles ont fait le pari du développement durable version américaine. En voyant grand. Très grand parfois comme Fair Oaks Farm et ses 40 000 vaches dans l'Indiana. « Nous allons investir dans le secteur du lait pendant un certain temps. Nous ne verrons pas les retombées économiques avant la fin des deux premières années », souligne Sandy Douglas.

Après les sodas, les jus de fruit, les boissons énergisantes, le patron de Coca veut boire du petit-lait. Quant au consommateur américain (pas de lancement prévu en France pour l'instant), il devra y mettre le prix avec un produit vendu deux fois plus cher qu'un lait ordinaire.


Source : Ouest France