Génération Z

Publié le 22/01/2015

Pourquoi on en parle ? Par Clémence Olivier

Les résultats d'une grande enquête sur la Génération Z en France, viennent d'être présentés par la BNP Paribas et The Boson project, un cabinet de conseil. Swag ! Ils nous en disent plus sur les « Z », cette génération de jeunes nés entre 1995 et 2009. Elle succède à la génération Y, les personnes nées dans le début des années 1980 et la fin des années 90, en gros les jeunes actifs, presque trentenaires ; et la génération X, les personnes nées entre 1965 et 1980. Plus précisément, elle décrypte la vision du monde de l'entreprise de plus de 3 200 Français âgés de 15 à 20 ans.

Qu'est-ce qui caractérise cette génération ?

Ce sont des geeks, des vrais ! Téléphones greffés à l'oreille, tablette à la main. Ils ne cliquent plus sur une souris mais font glisser leurs doigts sur leurs smartphones ! Ils ont des centaines d'amis sur Facebook et draguent grâce à une application sur leur téléphone. Logique, c'est une génération qui a grandi avec les technologies de l'information, internet et les réseaux sociaux, à la différence de la génération Y qui a dû apprendre à s'en servir. D'ailleurs, la génération Z est aussi nommée génération C pour communication, collaboration, connexion et créativité.

Selon l'enquête, les jeunes de la génération Z sont « pragmatiques » et « courageux ». Rien que ça ! Quand au diplôme... rien à carrer, ou presque. Ils savent qu'ils devront être dans « l'auto-apprentissage permanent ». 40 % des personnes interrogées citent d'ailleurs le bon réseau comme la clé de la réussite, devant un bon diplôme ou un bon CV.

Mais cette génération ultra-connectée a aussi une peur bleue de l'entreprise. Quand il faut la décrire, cette génération ultra-connectée parle de « jungle », d'un univers « dur », « compliqué », « impitoyable ». Les Z ne se reconnaissent pas dans les modèles des entreprises et se voient créer les leurs. Courageux, on vous dit !

Leur entreprise rêvée selon l'enquête ? C'est un peu le monde professionnel vu par Miss France : elle est plus innovante, plus souple, plus humaine, moins discriminante. Reste que ces enfants de la crise sont moins utopistes quand ils évoquent leur futur, incertain. Mais disent vouloir profiter à fond du présent tant au niveau personnel que professionnel.

D'où vient le concept de génération X, Y et Z ?

Le terme Génération X, a été utilisé pour la première fois au Royaume-Uni, en 1965 par deux journalistes. Dans un livre, ils relatent une série d'entrevues avec des adolescents, mettant en lumière des caractéristiques communes à une génération. Après la Génération X, également baptisée génération du « baby bust », en raison du faible taux de natalité par comparaison à la période du baby-boom, est arrivée la génération Y, plus individualiste et mobile. Suivi de la Z... (logique alphabétique oblige). Cette classification a d'abord été employée en démographie puis en sociologie. Mais aujourd'hui, c'est surtout le marketing qui s'approprie le concept.

Source : Ouest France