Du frais et du local... In Vivo prend goût au commerce de proximité. Mardi 15 décembre, à Paris, le groupe coopératif a annoncé son intention d'ouvrir, d'ici à 2020, 200 magasins spécialisés dans l'alimentation. Cette formule, déjà testée à Toulouse et Dijon, se déploiera sous l'enseigne Frais d'ici.
In Vivo, qui compte 220 coopératives adhérentes, veut offrir de nouveaux débouchés aux agriculteurs. Il table sur un lien direct entre consommateurs et producteurs.
Sur ce créneau très disputé, la bataille s'annonce rude. « Le choix de l'emplacement est primordial, tout comme la maîtrise de la logistique », expliquait, il y a quelques mois, Thierry Blandinières, le directeur général d'In Vivo.
Les produits frais et locaux seront fournis par les coopératives adhérentes. Ces magasins pourraient, à terme, générer un revenu annuel de 1 milliard d'euros.
C'est un nouveau relais de croissance pour le premier groupe coopératif agricole qui affiche ses ambitions sur le territoire français mais aussi à l'international. Sa filiale nutrition santé animale In Vivo NSA (5 700 salariés dans 28 pays), dont le siège mondial est à Saint-Nolff (Morbihan), multiplie les acquisitions : Total Alimentos au Brésil, Welgro en Indonésie...
In Vivo parie aussi sur le vin. Après avoir racheté le négociant bordelais Cordier Mestrezat, il vise le marché américain. Objectif : réaliser un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros dans ce secteur en 2020.
Le groupe coopératif, qui réalise un chiffre d'affaires de 5,7 milliards et emploie 8 000 salariés, parie sur un doublement du groupe à l'horizon 2025. Avec la volonté « d'être la tête de pont de l'agriculture française dans le monde ».
Source : ouestfrance-entreprises.fr