Au cours des trois premiers mois de l’année, sur le périmètre observé par l’Irep (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, imprimés sans adresse), les recettes publicitaires nettes des médias s’établissent à 1,92 milliard d’euros, en diminution (-2%) par rapport au premier trimestre 2017, soit une tendance proche de celle relevée un an plus tôt (-2,5% au T1 2017 par rapport au T1 2016). En intégrant les recettes publicitaires internet du T1 2018, la situation du marché publicitaire médias serait en augmentation de +1,5 à +2% par rapport au T1 2017. Parmi les principaux enseignements du côté des médias historiques, la télévision est en légère hausse (+1,8%) avec une croissance notamment portée par le parrainage (+32%) tandis que le cinéma progresse fortement (+14,4%). Dans le même temps, la radio (-3,6%) et la publicité extérieure (-1,5%) sont en baisse alors que la presse (-9,6%) poursuit sa dégringolade, notamment la presse quotidienne nationale (-14,5%), les gratuits d'information (-13,9%) ou encore les magazines (-10%).
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LE CHIFFRE DU JOUR
86%
ÉTUDE.
C'est la part des Français qui déclarent recevoir trop d’informations qui ne les intéressent pas de la part des marques, d'après les résultats d'une étude menée par Opinionway pour le compte de l'agence Wide auprès d’un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Par ailleurs, 61% des consommateurs affirment que l’arrivée du digital a changé leur relation avec les marques et près d'un quart d'entre eux (24%) considèrent l’utilisation du numérique par les marques comme intrusive.
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