(Pour voir les slides, suivre le lien suivant : https://www.olivierdauvers.fr/2018/09/27/les-ateliers-du-drive-en-10-slides/)
Nombredrives
Le parc, tout d’abord. Les enseignes ont continué à ouvrir en 2018, malgré les pronostics de certains. En un an, de septembre 2017 à août 2018, ce sont 445 nouveaux drives qu’A3 Distrib a recensés. Toujours largement plus d’un par jour en moyenne. Et un rythme qui… s’accélère.
Assortiment
Des drives qui proposent toujours plus d’offre (en dépit de l’absence de lien entre l’offre et la performance qu’IRI va redémontrer cet après-midi). En 6 ans, l’assortiment s’est élargit de 22 %. Grandes gagnantes : les marques nationales.
CASur l’ensemble de l’année, le drive devrait générer 6,4 milliards d’euros de CA, incluant le PGC, le frais LS, le frais trad (peu présent mais existant) et le non-al (même remarque). Une croissance de 8 %, de loin supérieure à tous les autres circuits.
CA Leclerc Drive
Symboliquement, Leclerc “roule” actuellement à un rythme légèrement inférieur au marché : + 7,5 % vs + 8 %. Il n’empêche, il est acquis que l’enseigne franchira le cap des 3 milliards de CA cette année. 3,05 milliards selon mon pronostic “d’atterrissage”.
Chiffres
Parmi les nombreux chiffres partagés par IRI, ceux-ci… On y apprend notamment que le bio et les MDD sont nettement plus présentes dans les paniers drive qu’en off-line. Et, surtout, que leur croissance y est aussi supérieure.
Clients
Intéressant calcul de Kantar : le nombre de clients par drive. Ainsi, un drive Auchan dispose de 11 090 actifs, soit plus de deux fois plus que Leclerc. Mais Leclerc aligne plus de 600 drives, ce qui explique sa domination d’ensemble du marché.
Raisonsdefréquentation
A l’occasion des Ateliers du Drive, Segments a réalisé une étude shoppers pour comparer les motivations, les freins et les comportements au sens plus général des clients drive et LAD (en les comparant évidemment aux magasins). Sans surprise, c’est la relation au temps qui guide les clients vers le drive ou la LAD.
ProduitsLourds
Autre contribution : l’intérêt pour les produits “lourds”. Pas surprenant mais quantifié.
DoublePricing
Enfin, impossible de ne pas revenir sur l’une de mes marottes : l’écart de prix parfois incompréhensible entre drive et hyper chez Carrefour. J’avoue que ce cas est extrême mais il est réel. Je le soumets dès 9h15 à Marie Cheval, la nouvelle patronne des hypers de Carrefour et précédemment Mme Digital. Parfaitement qualifiée pour répondre ;-) Et tant pis si ça pique…
Source : Olivier Dauvers