Evolution de l'inflation d'offre à un an par type de marque
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Le mouvement est historique. Cela faisait des années que l'offre alimentaire en grande distribution n'avait pas connu d'inflation, et l'entrée en vigueur de la loi EGA en 2019 a provoqué une brusque remontée de la courbe des prix. Dans son dernier point mensuel, Nielsen a calculé que la hausse moyenne des étiquettes, en septembre, se montait à +0,3% sur un an (hors remises différées, qui sont par ailleurs moins généreuses).
Au cœur de la guerre des prix, les 1500 "plus grandes marques de fabricants", dans la terminologie de l'institut d'études, sont celles qui ont connu le plus spectaculaire redressement début 2019. Même si l'effet s'est ensuite atténué au fil des mois, la quasi-stabilité des prix en septembre (-0,1%) est un phénomène jamais vu ces dernières années, pour des blockbusters habitués à la déflation.
Dans le détail, l'inflation est caractérisée pour les références alimentaires au sens strict : produits frais LS (+1,0%), liquides (+0,8%), épicerie (+0,3%), la guerre des prix s'étant en partie reportée sur l'univers droguerie, parfumerie, hygiène (-0,9%).
L'inflation de l'offre sur un an
Parmi les catégories affichant les plus fortes augmentations de prix, on trouve de nombreux aliments directement concernés par des hausses de matières premières agricoles. Le cours du lait a grimpé de 5% depuis le début de l'année 2019. Dans les calculs de Nielsen, les beurres et crèmes ressortent à +2,9%, le lait de consommation à +1,7% et les fromages à +1,4%. De même, alors que le cours du porc a bondi de 19% cette année, la charcuterie LS se retrouve pour l'instant à +2,8%.
Source : Linéaires