Une occasion… en or. En testant le premier Leclerc Occasion à l'été 2018, Pascal Payraudeau, adhérent à Roques-sur-Garonne (31), a sculpté une pépite. Le concept ayant largement fait ses preuves, le mouvement d'indépendants le déploie maintenant à vitesse grand V.
25 Leclerc Occasion ont été créés à date et le distributeur prévoit d'arriver à 130 sites d'ici la fin 2020.
Le principe ? Les clients viennent proposer au comptoir SAV, réaménagé, des articles d'occasion qu'ils souhaitent vendre. Si la transaction est conclue, ils en tirent non pas du cash mais un bon d'achat valable dans le magasin Leclerc.
"Nous développons une nouvelle relation avec les clients, qui deviennent aussi nos fournisseurs", a expliqué Sandrine Massardier, qui pilote le concept au national depuis Roques, lors du Retail Execution Forum 2019 (organisé par Externis, Nielsen, Éditions Dauvers et Linéaires).
Les produits Silvercrest de… Lidl
Au sein de l'hyper, les produits d'occasion sont exposés dans un espace dédié. Avec une marge pour le magasin qui n'a rien à voir avec celle pratiquée sur le neuf. Autre avantage : le distributeur fait rentrer dans ses rayons des marques auxquelles il n'a normalement pas accès. Comme les fameux robots Thermomix, mais aussi, par exemple, les produits Silvercrest de… Lidl.
Au sein du mouvement Leclerc, on estime que le démarrage est encore plus rapide que celui du drive. Les adhérents, d'ailleurs, se convertissent bien plus vite que lorsqu'il s'agit d'investir dans un petit entrepôt de préparation de commandes. Le chiffre d'affaires d'un Leclerc Occasion équivaut plus ou moins à celui d'un concept spécialisé en galerie, comme la beauté.
Source : Linéaires