Coronavirus : 18 millions de spams malveillants bloqués chaque jour par Google

Publié le 20/04/2020

De nombreux hackers utilisent le « hameçonnage » en se faisant passer pour l'OMS dans le but d'extorquer des donations, rapporte Numerama.

La pandémie de coronavirus semble profiter aux pirates informatiques. Dans un billet de blog, dont les informations ont été rapportées par Numerama, Google a indiqué filtrer en moyenne 240 millions de spams par jour en rapport avec le Covid-19 au sein des adresses Gmail. Un afflux important de courriers indésirables, dont près de 18 millions sont des messages de « phishing » (ou « hameçonnage ») ainsi que des mails contenant des virus informatiques.

Le géant d'Internet l'assure : il arrive à bloquer de manière automatique 99,9 % de ces spams envoyés chaque jour. Problème, comme le note Numerama, le 0,1 % qui réussit à échapper à sa vigilance, et à atterrir dans les boîtes e-mail des utilisateurs, représentent tout de même un nombre important. La tâche n'est par ailleurs pas toujours simple pour Google car, selon lui, « 63 % des documents malveillants bloqués par Gmail sont différents d'un jour à l'autre ».

L'OMS comme fausse identité

Pour extorquer de l'argent aux utilisateurs, de nombreux pirates ont recours à la technique du « hameçonnage », « l'une des méthodes les plus efficaces », note Google dans son billet de blog. Le principe est simple : il s'agit de faux e-mails où ces pirates se font passer pour votre banque, le fisc ou encore un partenaire commercial. Alors que vous croyez avoir affaire à vos interlocuteurs habituels, vous livrez les informations qu'on vous demande : nom, prénom, adresse, état civil ou, pire, vos codes bancaires.

Si la méthode n'est donc pas nouvelle, certains hackers tentent ainsi, depuis le début de la crise du coronavirus, de se faire passer pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'organisme mondial de référence dans lutte contre le Covid-19. L'objectif ? Obtenir des donations, ou encore accéder aux informations d'un utilisateur par le biais de logiciels infectés par des virus informatiques. La prudence est donc toujours de mise avant de renseigner des informations personnelles !

Source : Le Point