Covid-19 : un spray nasal capable d'éliminer 99% du virus bientôt commercialisé

Publié le 16/02/2021

Le groupe français Pharma & Beauty commercialisera dès le 1er mars un spray nasal anti-Covid. Selon plusieurs études, ce spray permet d'éliminer près de 99% du virus en trente secondes.

Un spray nasal anti-Covid ? C'est bientôt ce que proposera Pharma and Beauty (P&B) en France. Le 1er mars, la société commercialisera un spray nasal anti-coronavirus qui élimine 99% de la charge virale dans les parois nasales, en l'espace de trente secondes.

Un outil de plus pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, sur lequel le groupe français P&B travaille depuis près d'un an. Il s'agit d'un spray nasal à base d'eau ionisée qui permettrait selon plusieurs études, d'éviter la transmission du virus à plus de 90%. "Il permet d’éviter la dissémination virale, de déloger par action mécanique les agents infectieux dans les fosses nasales et faciliter leur évacuation, et de réduire localement la charge virale", précise le groupe Pharma & Beauty sur sa page Linkedin.
Un spray à base d'eau ionisée

Le spray en question est composé à 40% d'eau ionisée, aux propriétés antimicrobiennes, et à 60% d'eau purifiée. L'eau ionisée est régulièrement utilisée au Japon pour soigner des brûlures et d'autres maladies de la peau. En France, des premiers tests ont été menés par le laboratoire Analytice et l'efficacité du spray a été validée par l'IHU de Marseille et le Professeur Bernard La Scola. Une seconde vague de tests a été menée au Japon sur des virus tels que le coronavirus ou le virus H1N1.

Au total, trois études différentes ont été validées par les laboratoires. Selon ces études, deux pulvérisations dans chaque narine, quatre à six fois par jour, sont nécessaires pour empêcher la propagation du Covid-19. Le spray aurait plus largement des vertus anti-virales, anti-pollution, purifiantes et nettoyantes. Un procédé intéressant "si on fait une inhalation juste après avoir été infecté", expliquait le médecin généraliste diplômé en immunologie, Pierre-Jacques Raybaud à l'AFP en janvier dernier.
Un spray à visée préventive

Ce spray n'est cependant pas un traitement contre le nouveau coronavirus, mais plutôt un geste barrière supplémentaire. Il doit donc être utilisé de manière préventive, par exemple, après être rentré d'un endroit où vous avez croisé du monde (transports en commun, centre commercial, réunion en entreprise...).

Après avoir pulvérisé le spray dans ses narines, il faut se moucher abondamment pour se débarrasser du mucus potentiellement infecté, comme avec un spray à l'eau de mer classique. L'utilisation du spray ne doit néanmoins pas se soustraire aux autres gestes barrières (port du masque, distanciation sociale, nettoyage des mains...).

Selon Ouest-France, la production devrait démarrer la semaine prochaine sur le site de Pharma & Beauty de Montélimar, puis ultérieurement dans les quatre autres usines du groupe en France

Entre un et trois millions d'unités seront disponibles en mars, puis 13 à 15 millions chaque mois à partir d'avril. Chaque flacon de 30 ml (environ un mois de traitement), devrait être vendu au prix de 14,90 euros l'unité.

Source : La Dépêche