Ferrero investit 36 millions d'euros en France

Publié le 13/01/2022

La France est le troisième marché de Ferrero. Le groupe italien a décidé d'y investir 36 millions d'euros pour moderniser les usines et augmenter ses capacités de production.

Ferrero Rocher, Nutella, Kinder... Ferrero ne souffre pas de la crise. Le groupe italien a même connu un bond de ses ventes à Noël (+6%), et réalisé 13,1 millions d'euros de chiffre d'affaires dans la seule journée du 24 décembre. Les affaires sont bonnes, mais Ferrero ne veut pas mollir.

La France est le troisième marché du groupe, derrière l'Allemagne et l'Italie. Pour moderniser les usines et lancer de nouveaux produits, Ferrero a décidé d'investir 36 millions d'euros sur les prochains dix-huit mois, portant l'investissement sur 10 ans dans l'Hexagone à 135 millions d'euros, rapporte Le Figaro.

Avec cet argent, Ferrero France entend surtout augmenter ses capacités de production. Le site de Villers-Ecalles, en Normandie, produit aujourd'hui un pot de Nutella sur quatre dans le monde.

Ferroro en quête de diversification

"Nous misons sur la diversification de nos marques dans d’autres segments, comme Ferrero Rocher l’a fait avec la glace ou encore Kinder et Nutella dans les biscuits, segment sur lequel nous sommes devenus numéro deux en quelques années. C’est une vraie stratégie de recherche et développement, nous mettons cinq à dix ans à mûrir nos innovations", explique Nicolas Neykov, nouveau directeur général de Ferrero France depuis six mois.

Pour 2022, le groupe est optimiste après deux années de crise et table sur une croissance de 6% en France, pour atteindre 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires.

Il y a quelques semaines, certains s'inquiétaient d'une éventuelle pénurie de Nutella, à cause de la crise monétaire qui frappe la Turquie, premier producteur mondial de noisettes avec une part de marché de 70%. Or, cet ingrédient est essentiel puisqu'il constitue 13% de la célèbre pâte à tartiner. Ferrero avait affirmé qu'il n'y aurait pas de pénurie et qu'il n'y aurait aucune augmentation de prix. A Noël en tout cas, personne n'en a manqué.

Source : BFM TV